- L'AGC
UNANIMEMENT APPRÉCIÉ ? -
Avant de parler de fiabilité et d'entretien, les régions sont
pour l'instant satisfaites du matériel fourni par Bombardier. Il faut
signaler qu'elles ont été étroitement
associées à la conception de l'AGC, notamment au niveau de
la rédaction du cahier des charges. Leurs principaux voeux
ont été respectés et les livraisons ont eu
lieu à temps, voire même en avance à certaines
périodes.
Les résultats des enquêtes de satisfaction menées
auprès des utilisateurs sont très satisfaisants, l'AGC
plaisant à 95 % des personnes interrogées. Le moins bon
score correspond au jugement concernant le niveau de bruit et de vibration,
avec 63 % de satisfaction. Signalons qu'à l'époque de
l'enquête, seul des éléments à motorisation
diesel étaient concernés.
- LA
FIABILITÉ DES AGC -
- Au début de sa carrière commerciale, le nombre d'incidents par
million de km parcouru est estimé à
45, ce qui est conforme aux prévisions.
- Fin 2006, les 25 incidents par million de km devraient être atteints,
l'objectif final étant de ne pas dépasser 12 par la suite.
- Ces chiffres seront forcément variables suivant les types d'AGC, les
automotrices Z étant toujours plus fiables que les autorails X
ou B.
- On peut cependant tabler sur un taux de pannes largement inférieur à
celui des X-TER lors de ses débuts, car la conception des AGC X
ou B fait appel à des recettes plus simples, sans
fractionnement exagéré des moteurs de traction et de la
production d'énergie. Une rame AGC à 3 caisses ne
comporte que 2 groupes diesel-électriques
au lieu de 4 moteurs thermiques et 2 groupes
électrogènes pour son prédécesseur.
Incidents constatés :
- Certaines portes d'accès qui bloquent, empêchant le
départ de la rame, ont nécessité le changement de logiciel
de commande en retrofit.
- Remplacement de réducteurs de transmission.
- Remplacement prématuré des semelles de freins initiales qui
étaient jugées trop bruyantes.
-
L'ENTRETIEN DES AGC -
Les AGC sont
en général très sollicités par les régions,
avec un parcours mensuel moyen de 5000 km, compris entre 2000 km et 8000 km.
Lorsque le nombre d'incidents par million de km aura atteint son niveau
attendu, les AGC devraient parcourir annuellement jusqu'à 150.000 km.
Les
dépôts accueillant des AGC devront à terme posséder
un atelier adapté à ce matériel qui exige, outre une
fosse, une passerelle de visite des nombreux éléments
situés en toiture, même pour les modèle
à propulsion 100 % diesel. La SNCF s'affaire à construire ou
adapter les ateliers avant fin 2006 car les livraisons suivent un rythme
important.
A terme, les
dépôts seront en mesure d'entretenir les AGC : Bordeaux - Caen -
Clermont-Ferrand - Dijon - Épernay - Limoges - Longueau - Lyon-Vaise - Marseille - Metz - Nantes - Nice - Nevers - Rennes
- Sotteville - Strasbourg - Tours-SP et Toulouse.
Rappelons que Nevers est l'atelier directeur de la série des AGC, comme
de la quasi-totalité des autorails français.
- LE SAV
BOMBARDIER TRANSPORT -
Le service
après-vente de Bombardier Transport comprend de 80 à 100
personnes réparties de plusieurs manières :
- Une hot-line permet de joindre une cellule SAV située
à l'usine de Crespin, dans le Nord. Ce type de SAV est
déjà très courant en informatique.
- Des
techniciens Bombardier sont présents dans les dépôts
accueillant des AGC, pour assister et former le personnel SNCF.
- Des
équipes mobiles, basées à Crespin, sont capables
d'intervenir rapidement sur tout le territoire national en cas de besoin. Ce
type de SAV n'est pas sans rappeler les équipes d'assistance rapides de
Renault, à l'époque des autorails VH.
Les moyens
de communication modernes permettent de rapatrier systématiquement au
bureau d'études les codes de défauts fournis par l'informatique
embarquée à bord des AGC.
- LA
FIABILITÉ DES AGC -
- Au
début de sa carrière commerciale, le nombre d'incidents par
million de km parcouru est estimé à 45, ce qui est conforme aux
prévisions.
- Fin 2006,
les 25 incidents par million de km devraient être atteints, l'objectif
final étant de ne pas dépasser 12 par la suite.
- Ces
chiffres seront forcément variables suivant les types d'AGC, les
automotrices Z étant toujours plus fiables que les autorails X ou B.
- On peut
cependant tabler sur un taux de pannes largement inférieur à
celui des X-TER lors de ses débuts, car la conception des AGC X ou B
fait appel à des recettes plus simples, sans fractionnement
exagéré des moteurs de traction et de la production
d'énergie. Une rame AGC à 3 caisses ne comporte que 2 groupes diesel-électriques au lieu de 4 moteurs thermiques
et 2 groupes électrogènes pour son prédécesseur.
Incidents constatés :
- Certaines
portes d'accès qui bloquent, empêchant le départ de la
rame, ont nécessité le changement de logiciel de commande en retrofit.
-
Remplacement de réducteurs de transmission.
-
Remplacement prématuré des semelles de freins initiales qui
étaient jugées trop bruyantes. - L'ENTRETIEN DES AGC -
Les AGC sont
en général très sollicités par les régions,
avec un parcours mensuel moyen de 5000 km, compris entre 2000 km et 8000 km.
Lorsque le nombre d'incidents par million de km aura atteint son niveau
attendu, les AGC devraient parcourir annuellement jusqu'à 150.000 km.
Les
dépôts accueillant des AGC devront à terme posséder
un atelier adapté à ce matériel qui exige, outre une
fosse, une passerelle de visite des nombreux éléments
situés en toiture, même pour les modèle
à propulsion 100 % diesel. La SNCF s'affaire à construire ou
adapter les ateliers avant fin 2006 car les livraisons suivent un rythme
important.
A terme, les
dépôts seront en mesure d'entretenir les AGC : Bordeaux - Caen -
Clermont-Ferrand - Dijon - Épernay - Limoges - Longueau - Lyon-Vaise - Marseille - Metz - Nantes - Nice - Nevers - Rennes
- Sotteville - Strasbourg - Tours-SP et Toulouse.
Rappelons que Nevers est l'atelier directeur de la série des AGC, comme
de la quasi-totalité des autorails français.
- LE SAV
BOMBARDIER TRANSPORT -
Le service
après-vente de Bombardier Transport comprend de 80 à 100
personnes réparties de plusieurs manières :
- Une hot-line permet de joindre une cellule SAV située
à l'usine de Crespin, dans le Nord. Ce type de SAV est
déjà très courant en informatique.
- Des
techniciens Bombardier sont présents dans les dépôts
accueillant des AGC, pour assister et former le personnel SNCF.
- Des
équipes mobiles, basées à Crespin, sont capables
d'intervenir rapidement sur tout le territoire national en cas de besoin. Ce
type de SAV n'est pas sans rappeler les équipes d'assistance rapides de
Renault, à l'époque des autorails VH.
Les moyens
de communication modernes permettent de rapatrier systématiquement au
bureau d'études les codes de défauts fournis par l'informatique
embarquée à bord des AGC.
SOURCE > http://autorails.free.fr/Agc6b.htm